Je t’ai attendu…
Je t’ai attendu là haut sur la colline
Mon attention s’égarait sur tous les chemins
Les parfums du printemps embaumaient mes narines
Tout comme les lilas serrés entres mes mains
Sentaient bon le passé, et tes tendres offrandes
Sous le micocoulier à l'écorce centenaire
Où l'empreinte de nos noms est gravée à jamais
Je me suis adossée fébrile, l'âme si légère
De te revoir bientôt, et retrouver la paix
Voguait alentours pour repérer ton souffle
Je n’ai plus la mémoire du temps que j’ai passé
A rêver de nous deux, et de nos fiançailles
A caresser la bague que tu m’avais donné
En guise de promesse, pacte de nos retrouvailles
Scellé par ce premier baiser; au goût d’éternité…
Puis le chant des oiseaux se mit à sonner faux
La brise glaciale du doute parcouru mon échine
Il pleuvait sur mes fleurs, et mon frêle sac à dos
En cette fin de jour, avait bien triste mine
Quand j’ai compris soudain, que tu ne viendrais pas
©J.B/Ninon